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l'ABC de Riviereesperance
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7 mai 2011

NAUZENAC ( 19- CORREZE)

Le nom de Nauzenac aurait pour origine l'expression " N'aouze-y-ana, n'aouz-y ana" : je n'ose y aller, y retourner, prononcé par l'un des des deux bergers qui aurait donné Naouzena, Nauzenac voire Naugenac ( lieu de passage en bateau- La Haute Dordogne et ses gabariers d' eusèbe Bombal) qui a également porté le nom de Mirande-Basse.

Nauzenac était non seulement un port mais également un des lieux de construction des gabarres. Dans ce petit village de la haute vallée de la Dordogne, on fabriquait également des merrains, des carrassonnes. En complément à leurs activités, la pêche était un revenu fort apprécie pour les habitants de cette petite localité.

Ce village comportait une quinzaine de maisons d'habitation dont deux auberges, deux moulins, trois fermes, une école et une église encore en activité lors de la construction du barrage de l'Aigle où tout sera englouti par la montée des eaux. Même si la batellerie avait cessé d'exister, l'immersion de l' église de Nauzenac faisait perdre l'un des derniers sanctuaires dédiés à Sainte Marie-Madeleine.

En 1883, le père Serres décide d'installer un ermitage à Nauzenac en envoyant deux religieuses pour apprendre le catéchisme aux enfants et soigner les malades. Pour ce faire il décide de restaurer la chapelle du village qui est en mauvais état afin de maintenir le culte de Sainte Marie-Madeleine. Superstitieux, les gabariers invoquaient la sainte pour une heureuse descente de la Dordogne. Il se disait même que la sainte errait chaque nuit dans la rivière en sanglotant !

W1nauzenac

Odilon a lu quelque part l'histoire de ces " trois gabariers qui descendaient, la Dordogne, un jour de Noël 1865 ou 1866. En passant devant Nauzenac, l'in des gabariers décida de prier la sainte. L'un des hommes le suivit mais le troisième se contenta de sourire. Arrivée  la hauteur du vieux pont de pierre de Spontour, la gabarre se mit de travers des piles du pont sous l'action d'un courant impérieux de la Dordogne. Les deux bateliers qui avaient prié, réussirent à rejoindre la rive à la nage mais on ne retrouva le cadavre du troisième gabarier."

Le pont suspendu, visible sur la plupart des illustrations, a été construit en 1850. Il permettait de relier Limoges à Mauriac par le chemin de grande communication n° 16. En face sur la rive gauche les ruines du château de Miremont.

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