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l'ABC de Riviereesperance
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3 février 2011

DUFOUR François-Bertrand ( Baron)

François-Bertrand Dufour, né le 25 janvier 1765 à Souillac, est l'une des figures marquantes du Lot. Son père, François, propriétaire du château de Lanzac, était alors maître des Postes de Souillac et fut également maire de la ville.

François-Bertrand Dufour partira en 1791 avec les " Volontaires du Lot" où il fut compagnon de Murat et du général Ambert, né à St Céré, dans le Lot. Il participera à plusieurs campagnes et fut fait général de brigade après Austerlitz où il se distingua à la tête du 21ème régiment de ligne. Il se distinguera sur plusieurs fronts : Dantzig, Bregen... Il ne rentrera en France qu'en 1814 et repris du service aux Cent-Jours.

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( Napoléon à la bataille d' Austerlitz)

De retour dans la maison natale, actuellement rue de la Halle, naguère lieu de rassemblement des pèlerins de compostelle, demeure qui sera donnée par la suite aux Soeurs garde-malades qui y resteront jusqu'à la séparation de l' Eglise et de l' Etat avant de devenir bureau de poste (PTT), il se mariera avec la fille du général d' Ambert. La Maison familiale des Dufour abrite, aujourd'hui, la bibliothèque municipale de Souillac.

Une ordonnance du 22 juillet 1818 plaça le général Dufour dans la classe des maréchaux de camps disponibles. Il était commandeur de la Légion d' Honneur, Chevalier de Saint-Louis, baron d' Empire, le Roi devait lui accorder une pension en 1824. Son nom est inscrit sur l'Arc-de-Triomphe aux côtés de son beau-père et de nombre de ses compagnons d'armes.

En 1830, les électeurs du département du Lot lui donn èrent une marque éclatante de leur confiance en lui conférant le mandat de les représenter à la chambre des députés. Il sera également maire de Souillac. Il décédera le 13 octobre 1832.

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Lors de ses obséques, Monsieur Vicat, Ingénieur en chef et Commandant de la Garde Nationale de Souillac lui rendant hommage prononça ces paroles "  Guerrier, Député, Magistrat, noble débris de cette élite de braves que la faux des batailles avait épargnés !(...) Repose en paix, Baron Dufour ; reçoit les derniers adieux de cette Garde Nationale dont les acclamations te saluaient naguère et dont les regrets t'accompagnent aujourd'hui au-delà de la tombe".

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