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l'ABC de Riviereesperance
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7 février 2012

PEISSIERE

Au cours de la trajet sur la rivière les bateliers recontraient tout au long de leur parcours un relief tourmenté fait de nombreux obstacles parmi ces derniers les peissières. ( voir aussi les Moulins-bâteaux)

La peissière est une digue de pieux soutenus par des glacis de fortes pierres. Ces barrages ordinairement obliques ne laissaient que d'étroits passages, les uns au milieu, les autres près du bord, selon la configuration du fond, et là pour le bateau, c'était toujours un saut à faire ... heureux s'il enfilait bien la passe ( pertuis : passage destiné à laisser passer les bateaux) s'il ne versait pas sur la ligne de pieux ou s'il ne faisait pas le plongeon dans les remous ( une ordonnance du roi François Ier a fixé à 24 pieds (5,70m) la largeur de ces pertuis que l'on a appelés Pas du Roi).

odilon-mesureur

Ces peissières, ces barrages avaient pour but de retenir le poisson - source de conflits pendant des siècles lorsque le Pas du Roi n'était pas praticable - ces peissières souvent emportées par les crues mais reconstruites pour assurer à leur propriétaire une prise de poisson non négligeable.

Souvent ces peissières appartenaient à des monastères qui faisaient une grande consommation de poissons.

Sur la rive opposée au chateau des Milandes on peut encore voir des morceaux de bois affleurent au ras des galets en alignements, il s'agit là des restes d'une peissière. L'embout en fer permettait d'enfoncer dans le sol caillouteux sans abimer le bois.

 

( Source : Jean Baptiste Blaudy : Gabarier sur la Dordogne, Edition établie par Guiton Brugeaud- La Table ronde -1995)

Dans son livre " La Haute Dordogne et ses gabariers" ( ed. Les Monédières) Eusèbe Bombal cite plusieurs peissières et dit à propos :

" La Peissière du Gibanel ou de Dousiret, près du lieu de Gibanel. Elle dépendait de la châtellenie de Servières et fut donnée par arrentement à nouveau fief par le vicomte de Turenne, en 1569, à Jean Doustret, dit de Guilhelm, Pierre Armaniac, dit de Doustret, et Jean Piniot Doustret, moyennant la rente annuelle de cent anguillons, les tenanciers devaient payer  un sol pour chaque anguillon."

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Commentaires
M
Merci beaucoup pour ce rappel<br /> <br /> je t'embrasse bonne soirée au chaud
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