AFFLUENT DE LA DORDOGNE : LA CÈRE ( 15)
La Cère est la rivière la plus importante du Cantal traversant depuis le Lioran ( situé dans le massif du Plomb du Cantal) : les départements de : la Corrèze, du Lot pour aller se jeter dans la rivière Dordogne en aval de Bretenoux dans le Quercy.
Sur sa partie supérieure, elle reçoit de nombreux torrents de montagne dont certains franchissent des cascades très réputées. Après avoir traversé Vic sur Cère et Polminhac, elle rencontre Arpajon sur Cère et le château de Conros dont l'orgine remonte au XIIème siècle. Il faut noter que l'escalier et la cheminée monumentale du 1er étage sont inscrits depuis le 30 septembre 1991 aux M.H. Le parc est particulièrement renommé, on y trouve des arbres centenaires, un jardin d'hiver entre autres et de nombreuses essences remarquables telles que : hêtre, tulipier de Virginie, cèdres, magnolia ( pour plus d'informations vous pouvez aller sur site www.parcsetjardins.fr/auvergne).
Un peu plus bas, en aval le barrage de St Etienne Cantalès - construit dans les années 1950, il constitue l'ouvrage le plus important de la Cère à 517 mètres d'altitude sur la commune de Saint-Etienne Cantalès. La Cère compte six barrages dont deux sur ses affluents : l'Escaumels et le ruisseau de Candes - puis le régulateur de Neppes qui barrent son cours avant de rejoindre le dernier petit barrage de Brugales. Après un parcours d'un peu plus de 100 kilomètres, la Cère termine sa course dans la Rivière Espérance dans un labyrinthe de canaux et d'iles sous le château de Castelnau.
( Photo de la cère à Bretenoux, de benitlar - Galerie de Benitlar http://www.flickr.com/photos/benitlar/sets/ que nous remercions vivement de son aimable prêt au blog, vous pourrez parcourir sa galerie de photos et plus parculièrement celle du Quercy.
La voie ferrée reliant Aurillac à Brive emprunte les gorges et fut construite en 1880. Il existe pas moins de 22 tunnels entre Laroquebrou et Laval. Des moulins étaient aussi autrefois établis sur la Cère. Jadis on y pratiquait le flottage du bois qui alimentait les nombreuses verreries qui s'y trouvaient ( voir le blog Verreries de la Cère du 28/04/2010) ainsi que l'usine de tanin de Laval sur Cère ; les fagots de merrains récupérés en aval étaient mis sur les gabares qui voguaient vers Libourne pour servir à la construction des tonneaux.
Il faut noter qu'une passe à poissons a été installée à Camps en Corrèze, afin de permettre aux truites sauvages de se reproduire sur le cours d'eau.
Tout le long de son parcours la Cère traverse des gorges couvertes de nombreuses fôrets d'hêtres, chênes, charmes, bouleaux. On y voit aussi des sites naturels tels que les points de vue " Le Rocher du Peintre", " Le Point Sublime", les cascades déjà citées et une faune protégée.
( sources : www.cantalpassion.com, que nous remercions pour leur aide et leur collaboration, ne manquez pas de vous rendre sur leur site une mine d'informations sur le beau département du Cantal.)