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l'ABC de Riviereesperance
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5 janvier 2012

BARQUES DE PECHE SUR LA RIVIERE DORDOGNE

Les gabarres ont disparu de la Dordogne, tout du moins celles qui ont fait l'objet d'une abondante littérature basée sur des documents anciens. Mais grâce à quelques passionnés, à des historiens, à des manifestations voire  à des expositions, à des conférenciers sans oublier un film romancé, les gabarres revivent.

Cependant, un autre genre d'embarcation est en train de disparaître d'amont en aval, à mesure que disparaissent ceux qui les utilisaient, c'est à dire les pêcheurs professionnels. Il s'agit des " gabarots" de pêche.

Les bâteaux de pêche depuis Argentat jusqu'au Sarladais, avaient encore au début du XXème siècle une silhouette et une architecture bien particulières qu'on ne trouvait en aucune autre région de France. C'était un type de barques plates, aux bords légérement évasés, aux deux extrémités effilées et relevées, surtout en poupe.

Elles avaient généralement six mètres de longueur environ ( probablement trois toises à l'origine, soit 5,85m), 1,10 m environ de largeur au maître-couple, trente à trente-cinq centimètres de hauteur de bordé ( probablement un pied à l'origine, soit 32,5 cm). Leur tirant d'eau était très faible ( moins de 10 cm). La ligne générale du bateau était fine et élancée. Pour la fabrication, on utilisait  de préférence du chêne ou du mélèze mais on se contentait parfois d'aulne, de saule voire de pin.

wgabarot

Cette embarcation typique et qui servaient à la mise en oeuvre de plusieurs engins : araignées, tramails, petits et grands verveux ( filet en forme de cône), nasses en osier ou métallique, goujonnier ( petit épervier dont les mailles sont très serrées) palangres ( ligne de fond à laquelle est attachée des bas de lignes) et la liste pourrait s'allonger... Leur emploi dépendait de la saison, de l'état des eaux, des conditions atmosphèriques et de la probabilité d'un contrôle du garde-pêche.

Non seulement il existait d'autres outils, mais il y avait également des procédés de pêche prohibés qu' Odilon apercevait, caché en bordure de rive comme la " fouïssine" ( la foëne) qui tentaient surtout les braconniers occasionnels et qui se pratiquaient la nuit, souvent à pied sur les graviers peu profonds, à l'aide d'une forte lampe à acétylène. 
C'était hier ...

( maquette de Monsieur Michel Blanchard, avec nos remerciements)

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Commentaires
M
J'ai le souvenir d'un feuilleton "la rivière Espérance" tiré de la trilogie de Signol qui nous montrait la vie à cette époque et le commerce avec les gabares ... j'avais beaucoup aimé l'histoire et les acteurs. Bonne soirée <br /> <br /> bisousssss
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